Chef de Cuisine formé comme cuisinier pâtissier,
Patrick Druart a fréquenté de belles maisons formatrices – chez Ledoyen – durant les quatre premières années (avec Guy Legay Mof 1972, et d’autres chefs de renom dont Francis Trocellier Mof 1975).
En 1993, après plusieurs places dans des maisons bourgeoises, Patrick Druart rencontre Olympe qui changeait la cuisine de couleur et d’ambiance.
Patrick dut réviser ses façons de cuisiner et son échelle des saveurs, chef pendant deux ans, au Restaurant d’Olympe, 1étoile Michelin et 18,5 au Gault & Millau, Elle l’envoya diriger les cuisines des Bain-Douche du Palace du Sweet World et la Piscine Deligny, maisons de nuit, très branchées, avec une clientèle hors norme qu’il fallait séduire.
Il y restera trois ans s’attachant à faire une véritable bonne cuisine en devenant le chef le plus talentueux du Monde des nuits parisiennes.
Après trois ans de nuit, il prit un restaurant dans les Ardennes.
Mais dans un lieu aussi éloigné, la clientèle pour un petit restaurant classé monument Historique et gastronomique était insuffisante.
Il revint travailler alors avec Olympe qui venait de prendre le projet de restauration du Virgin France.
Femme de mode et comprenant les évolutions, elle avait choisi le thème de produits frais de saison pour ce lieu de culture et de modernité qu’était Virgin. Lui, en plus de sa formation technique, avait vécu le rythme de la modernité au Bain-Douche.
Mais un restaurant au second étage d’un tel magasin en 1990 et cela sur les Champs-Elysées.
Mais ce coup de dé fut gagnant, Chef de l’ensemble de la chaine puis responsable du groupe pendant 23 ans (juin 2013).
Après 15 années au service des toques françaises comme secrétaire général adjoint puis Vice-président Patrick Druart est élu président des Toques Francaises en janvier 2013.
Médaillé du mérite Agricole en 2022
Depuis 2014, Patrick Druart dirige le RACING club France comme Directeur.
Jérôme Bertin, chef cuisinier et fondateur de Kréyol Fusion, originaire de Guadeloupe,
est passionné par son travail, qu’il ne manque pas de partager avec une grande générosité. Il a une réelle envie de faire découvrir sa culture et son histoire à travers sa cuisine.
“Quand une porte se ferme, il y a toujours une fenêtre qui s’ouvre”, dit un vieux adage.
Pour Jérôme Bertin, il aura suffi d’échouer à un concours d’éducateur spécialisé pour que commence sa carrière dans la cuisine. Une fois diplômé d’un BEP cuisine, il intègre le restaurant L’Entracte à Maisons-Alfort en tant que second de cuisine.
Très investi dans cette nouvelle passion, Jérôme Bertin décide d’en faire un autre usage, plus personnel. À cette époque, 8 000 kilomètres séparent le jeune chef de son père, qui vit en Guadeloupe.
Aussi Jérôme enrichit-il son travail de cuisinier de traditions culinaires rapportées de son île, une occasion pour lui d’en savoir plus sur ses racines et de garder un lien avec ses origines.
Au fil des années, le chef expérimente de nouvelles recettes et procédés ; adepte des mélanges de saveurs et de savoir-faire, il tient à faire connaître une cuisine antillaise plus novatrice tout en conservant son authenticité, ce qui le pousse constamment à aller plus loin dans sa créativité et à interpréter des classiques de la cuisine française en apportant la touche caribéenne.
En 2015, Jérôme Bertin est récompensé par l’Académie culinaire du monde créole – trophée d’honneur – et il met un point d’honneur à valoriser la gastronomie créole à travers son travail.
Ce rebondissement dans sa carrière va lui permettre de rencontrer et d’échanger avec d’autres professionnels, et ainsi d’approfondir son engagement et de se faire connaître d’un plus large public.
En 2018, il est élu “chef créole” de l’année par l’Académie culinaire du monde créole au cours d’une cérémonie très prestigieuse à l’hôtel de la ville de Paris.
Puis, la même année, il est intronisé aux Toques françaises, une association de cuisine avec laquelle il partage de nombreuses valeurs.